vendredi 25 mai 2018

Dimanche à Uzès












































































Aux beaux jours, l'animation bat son plein à Uzès, premier Duché de France, particulièrement le samedi autour du grand marché de la Place aux Herbes. Le dimanche reste animé mais on peut déambuler plus calmement dans les ruelles de la vieille ville. Rue du 4 Septembre, nous n'avons pas manqué d'aller saluer Julie, qui a pris le temps de nous faire découvrir chaque recoin de sa belle galerie "art-étévous". Arrêtez-vous-y aussi, surtout un dimanche. Beau printemps les amis, il nous reste encore une petite semaine pour savourer jusqu'au bout ce joli mois de Mai.


samedi 19 mai 2018

Occitanie: Dérive printanière







































































































Voici venir en Mai l'apogée de la dérive printanière. Les jours étirent leur lumière de rive en rive. On prend goût au moment présent, on le savoure en oubliant l'existence d'autres saisons. Aucune ne peut rivaliser avec ces tourbillons de volupté. En Mai, oubliés les frissons, les frimas, l'attente du renouveau... Tout ce qui a manqué revient en abondance. On joue avec les couleurs, on pose des ombres sur les feuillages pour mieux saisir l'opulence omniprésente de l'instant. On tourne les pages de la presse du jour et voilà Tabarly en escale sur la mouvance des monts cévenols, après 20 ans de navigations célestes. Un peu plus loin, une petite flamme chancelle au pied des grands cèdres du chemin des Pins: premier printemps sans lui, sans lui qui navigue maintenant comme Tabarly sur une balancelle azurée. Un peu plus loin encore, aux confins de l'Ardèche et du Gard, au pied du vieux clocher de Saint-Paul-le-Jeune, on écrit un dernier adieu à sa plus ancienne amie: une amitié longue et fidèle venue de l'autre siècle, de la cour de récréation du Lycée de Jeunes Filles de Rabat-Agdal. Bons printemps célestes Yvonne. Enfin, quelle surprise avec cette page du Midi Libre, Grand Quotidien du Midi qui nous ramène à la grande Dérive de Mai 68: hasard assez incroyable d'y retrouver à l'affiche Pierre Valentin: nous étions ensemble en classe de 1ère, et Nicole Robert: nous étions ensemble aussi de la classe de seconde à la Terminale au Lycée Jean-Baptiste Dumas d'Alès, assis sur le même banc en cours de philo je crois, professeur Madame Perrier, qui nous lisait les pages jaunies de ses vieux cours qu'elle allait remiser l'année suivante pour prendre sa retraite. Qu'il est loin l'âge tendre sur les rives du Gardon occitan, avec la Lune qui croît une fois encore... Lune, perpétuellement changeante, et pourtant immuable dans sa dérive printanière... Bises et bonne Pentecôte à vous tous.