Une centaine de kilomètres séparent Bergama d'Izmir. Le réseau routier est excellent en Turquie. Les 2x2 voies sont nombreuses et gratuites. Mais nous préférons toujours emprunter les routes secondaires quand cela est possible. Le trafic automobile est fluide, les voiture récentes sont nombreuses. On rencontre parfois un modèle inconnu chez nous comme cette "ANADOL" produite dans les années 70 par la firme Otosan à Istanbul fondée par l'importateur Ford en Turquie. Avec cette production locale, la Turquie possédait une automobile abordable moins coûteuse que tous les modèles importés hors de prix.
A Izmir, une des premières averses du voyage permet à Karine de sortir son plus beau couvre-chef: Chapeau Karine!!!
Le 13 Septembre 1922, un incendie se déclare dans le quartier arménien d'IZMIR. La ville avait été attribuée à la Grèce après la première guerre mondiale. L'incendie se propage rapidement et détruit presque intégralement la ville. Seuls les quartiers turcs et juifs furent épargnés. A la suite du Traité de Lausanne de 1923, Izmir, comme l'ensemble de l'Anatolie, est cédée à la Turquie où Mustapha Kemal a remplacé le sultanat par une république. La ville, reconstruite progressivement sur les plans de l'urbaniste René Danger, accueille chaque première semaine de Septembre depuis 1936 une Foire Internationale à Kültürpark au centre-ville.
Après, la seconde guerre mondiale, Izmir connait un boom démographique. Sur la Mer Egée, l'ancienne Smyrne est le deuxième port du pays après Istanbul et la troisième ville de Turquie par le nombre de ses habitants, les smyrnotes, qui sont environ 3 millions. Izmir a conservé sa tradition de ville ouverte sur l'occident et il y demeure des traces de liens avec la communauté francophone. Edouard Balladur, ancien premier ministre, est né à Izmir en 1929. Le lycée Saint-Joseph, établi en 1880 par les frères des écoles chrétiennes, poursuit encore sa mission aujourd'hui.
Demain, la route nous conduira jusqu'à BODRUM.
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