dimanche 31 décembre 2017

Santa Cesarea: Villa Sticchi

Entre Santa Maria di Leuca et Otrante, le talon de la botte italienne est baigné par la mer Adriatique. Une côte rocheuse, assez découpée, où les petites stations côtières sont bien tranquilles à cette saison. À Santa Cesarea Terme, la Villa Sticchi domine la mer de son style mauresque avec une certaine majesté...









































Tout près de la Villa Sticchi, l'église de Santa Cesarea. Je ne peux plus compter le nombre de fois où j'ai franchi la porte d'une église dans cette belle Italie. A chaque fois, de nouvelles découvertes. Je vous promets que j'ai une sacrée collection de Christs, de Vierges et si j'ai un moment cet hiver, je partagerai les meilleurs clichés.





Tu as de beaux yeux, Marie, tu sais...


Le calcaire de la côte est facile à tailler, et d'étonnants petits ports de pêche creusés dans les falaises ont vu le jour à moindre coût au début du siècle dernier un peu partout sur cette côte qui demeure assez sauvage. 





Torre di Porto Miggiano à Santa Cesarea.





Une jolie maison cossue, d'une taille plus raisonnable que la Villa Sticchi, toujours à Santa Cesarea.








Hello my friends, you are for me for me formidables...


Le secret pour bien prendre un oiseau en vol, c'est le suivi. Si vous suivez l'oiseau correctement dans le viseur, vous aurez toutes les chances d'avoir une photo "potable" comme disait ma Tante Elise. Mais quand l'oiseau passe au zénith, je vous assure que c'est une sacrée gymnastique, une véritable danse de Saint Guy.





Une autre grande bâtisse à Santa Cesarea, et celle-là est à vendre, Agence Grimaldi, je donnerai les coordonnées pour les amateurs de grands volumes. Moi je préfère les petites cryptes de plain-pied avec ma tête qui rase les plafonds. 





Des petites côtelettes pour aller de villages en villages, mais rien de bien terrible. Vive le vélo, le mien ("my sweet Ginette" pour ceux qui ont suivi mon périple vers le Maroc en 2007), le mien sommeille dans mon garage en attendant d'autres aventures. Mais pour changer de monture, le prochain raid vers le Maroc se fera à bord d'un tout petit trimaran de camping côtier, départ du Grau-du Roi, (clin d'oeil au Gard, mon département d'adoption), arrivée à Rabat ma ville natale quelques aventures plus tard. Vous suivrez cela bien sûr dans le blog des artistes, des poètes et des voyageurs.








Des villages avec de belles maisons, mais aussi des jardins oubliés, des portails clos. Comme je l'aime cette saison où tout semble à l'abandon dans un  silence de Belle au bois dormant.














On s'applique s'il vous plaît, messieurs les bûcherons, quant on taille un bel eucalyptus...













A Marina Serra, le secret de ce pêcheur est dans son seau dont il balance de grandes louchées en jouant avec le ressac. Toutes les oblades de la côte sont là et les autres pêcheurs du voisinage n'ont que leurs yeux pour pleurer. Bon, l'oblade est loin d'être un poisson royal, mais faute de grives...


Sur les dépliants touristiques, cette piscine de Marina Serra est garantie naturelle. Mais je soupçonne la main de l'homme d'avoir aidé à la façonner.


Opération chirurgicale pour une oblade si vorace que l'hameçon est passé directement dans l'estomac. 








Torre Pàlane à Marina Serra.


À vendre elle aussi, mais toujours beaucoup trop grand pour moi, en première ligne à Marina Serra avec vue sur la mer Adriatique et les sommets enneigés des montagnes albanaises à l'horizon.


Eux deux, on dirait qu'ils se tiennent amoureusement par le bras avant d'affronter la tempête. Ah! l'amour, que de tourmentes il nous fait traverser...





On finit cette jolie promenade à Tricase Porto avec le bain de fin d'année. La demoiselle ne semblait pas avoir la chair de poule en sortant de l'eau...








L'avantage d'un selfie-gros-plan, c'est qu'on peut découvrir qu'on a un petit poil sur le nez, sur le flanc tribord de l'étrave. Depuis, ça me chatouille, mais je n'arrive pas à mettre la main sur ma pince à épiler.


Sur les quais de Tricase Porto, on marche sagement en souriant au bras de sa maman, on court aussi comme un moineau déjà épris de liberté. Qu'il est beau l'âge tendre... 








A l'extrémité du talon, le soleil va se coucher sur le phare de Santa Maria di Leuca qui veille jour et nuit sur les marins du Léon Gambetta. Dans une maison endormie, une lampe attendra au mieux la belle saison pour reprendre son office. 


Dernier selfie du captain pour cette année 2017 et il est pour vous bande de veinards. Je ne vous souhaite pas encore une bonne année 2018, c'est dans 2 heures 35 et ponctualité et superstition maritimes obligent, j'attendrai d'y être pour vous adresser mes bons voeux. Par contre cela ne va pas contre mes principes de vous souhaiter un merveilleux réveillon. Des énormes bisous à vous tous, encore plus tendres que d'habitude. Profitez de chaque seconde et soyez heureux mes chers amis. À l'année prochaine.

6 commentaires:

Nemov a dit…

Bravo une fois de plus pour toutes tes photos !
Pour la mouette, il fallait le faire !

Merci à toi et bonne année 2018 !

Amicalement,

WEIDER (Pascal)

PS: Je ne sais pas pourquoi le nom de Nemov figure en entête !? Connais pas...

thierry.tiof a dit…

Grand merci ami Pascal. Bon Réveillon, et à l'année prochaine, sur le fil du 3... ou du 4 sait-on jamais.

Fabrice Brunet a dit…

Maintenant Captain tu prends les mouettes sans y laisser de plumes... Sérieusement il me semble que tu dois commencer à moins regretter le reflex ?
Toujours somptueuses tes photos par ailleurs, les lieux sont charmants. Tes commentaires toujours bienvenus !

Meilleurs voeux à toi et aux tiens Captain !

thierry.tiof a dit…

On prend les mouettes comme on peut ami Fabrice, le tout, c'est de ne pas se faire sanctionner par le baril de goudron hé hé. Pas facile d'enlever les plumes après, surtout que j'ai perdu ma pince à épiler. Meilleurs voeux à toi et aux tiens. See you soon.

Unknown a dit…

Bonjour à vous deux les voyageurs et très bonne année 2018, du bonheur et de la joie au quotidien pour vous deux. On regarde votre blog une fois par semaine et on rêve de partir bien vite nous aussi.
Bises, amicalement.

Chantal et Jean de Rosas

thierry.tiof a dit…

Quel plaisir de vous retrouver ici Chantal et Jean. J'avais peur d'avoir perdu votre trace en Sicile. Êtes-vous rentrés à Rosas? Très bonne année à vous deux, à bientôt... Et vive la Marine...