mercredi 1 mai 2013

~~ DUBROVNIK : Guerre et PAIX ~~




L'histoire de DUBROVNIK commence vers le VIIème siècle quand des tribus Croates fuyant les barbares, investirent la région. La véritable prospérité du lieu commence au XVème siècle avec la création de la République de Raguse, qui fut le premier pays européen à abolir l'esclavage. Comme souvent, la période de prospérité laisse place au XVIIème siècle à une crise politique et économique, aggravée par le grand tremblement de terre qui détruisit la ville en 1667. C'est Napoléon qui mit fin à la République de Raguse. DUBROVNIK fut alors annexée à la Dalmatie, partageant ainsi sa destinée avec la Croatie. Quand celle-ci proclama son indépendance le 19 Mai 1991, DUBROVNIK fut une des premières villes à être attaquées. Elle fut brutalement bombardée sans aucun ménagement pour les richesses de son passé...

















Après les affres de la guerre de 1991, l'effort de reconstruction fut important, et il ne reste plus aujourd'hui de traces visibles des blessures de l'histoire.





C'est sous un soleil radieux que nous investissons la ville ce 1er Mai 2013. Dans les ruelles, on ne parle plus de la guerre depuis longtemps. On savoure la douceur du printemps qui prend possession de la ville et de sa rade où les navettes de 3 paquebots déversent une armée de paix cosmopolite et nonchalante. ""La PAIX est rarement refusée aux pacifiques"" (Johann Friedrich Von Schiller - Guillaume Tell).



















































































""Les souvenirs provoquent parfois beaucoup de chagrin. Mais une fois qu'ils ont été réveillés, vient ensuite une sérénité très étrange. Parce qu'on a planté son drapeau au sommet du chagrin."" (Sebastian Barry - Du côté de Canaan)











XIème station du chemin de croix de la Cathédrale de DUBROVNIK.





Dans un jardinet de la ville-haute.. Etoffe et collier-corail "au cou d'un vase"...




































Dominant les remparts autour de la citadelle, le chemin de ronde débouche sur la vieille darse. Un moment, on tourne le dos à la ville. Des bateaux glissent sans bruit sur la mer d'huile. L'eau absorbe les sillages pacifiques. On peut rêver d'une paix mondiale, comme si les affres du passé n'étaient qu'illusion de l'histoire...

Demain, puisque tout le monde est bien sage, nous serons déjà au MONTENEGRO...






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