samedi 25 mai 2013

~~ From Alanya to CAPPADOCE ~~




Pour rejoindre GÖREME et la Cappadoce au départ d'Alanya, la route la plus directe passe par Konya. Nous avons choisi pourtant de suivre la côte le plus longtemps possible, cap à l'Est toujours, jusqu'à Anamur puis Mersin. Après Mersin, Tarsus : nous ne sommes plus qu'à 190 kms de la Syrie. Barre à gauche toute captain et cap plein Nord vers la CAPPADOCE.

















Quand on s'éloigne d'Alanya vers l'Est, on oublie les grands complexes touristiques de la Riviera turque. Les plages sont sympathiques et agréables, loin des foules estivales. L'eau dépasse déjà largement les 20°. Vive le joli mois de Mai...











Les tortues sont nombreuses en Turquie, et comme elles,  nous prenons notre temps, en roulant bien à droite cependant. Nous avons aidé celle-ci à traverser la route. Nous en avons dénombré plusieurs dizaines sur les chaussées, pour seulement 4 ou 5 malheureuses à y avoir perdu la vie... 











A l'intérieur des terres, le long des rivages et parfois même sous l'eau, les sites archéologiques sont nombreux en Turquie, la plupart non-aménagés et ouverts à tous vents...





A ANAMUR, à l'entrée ouest de la ville, nous sommes les seuls clients du camping en bord de mer. L'herbe n'a pas encore été tondue, la douche est en plein-air, la jeune belle-fille du propriétaire est française et bien sympathique. Une fois de plus, nous dressons notre "hôtel-maggiolina" en trois coups de manivelle et nous dormons comme des bébés. Au matin, nous nous connectons à AYINTAP CAFE tenu par Mustafa et son frère. Nourriture copieuse et savoureuse pour 3 francs 6 sous, boissons offertes. Connexion internet performante et gratuite. Convivialité et amitié en prime. Seule ombre au tableau, nous apprenons la disparition de Moustaki. Adieu le Métèque, une étoile va manquer à notre horizon musical...









































A MERSIN, nous sommes à moins de 200 kms de la Syrie à vol d'oiseau. C'est le moment de laisser les eaux de la Méditerranée que nous longeons depuis notre départ de la maison le 14 Avril. Deux bateaux au mouillage s'envoient sans entraves des baisers bleus étravés quand nous mettons cap plein nord vers la CAPPADOCE... Adieu AKDENIZ, la Mer Blanche, par opposition à KARADENIZ, la Mer Noire, que nous longerons le mois prochain...





Quand on quitte Mersin pour mettre cap au Nord, très vite, la montagne investit le paysage. La température est printanière, la neige couvre encore largement certains sommets...





Une halte dans le meilleur restaurant-routier de notre périple, entre Pozanti et Kemerhisar. Copieux, savoureux et très bon marché avec une sauce miraculeuse à base de grenades et une boisson salée au goût surprenant mais qui fait qu'on sort de table extrêmement léger et frais comme un gardon (pour le captain) ou comme une carpe (pour sa sirène).





























La route de la CAPPADOCE est printanière, fraîche et fleurie... Une merveille...





Le réseau routier principal est bon en Turquie, le trafic est fluide, voire inexistant dès qu'on s'éloigne des grandes villes pour s'approcher du coeur du pays.















































Un jardinier du réseau autoroutier a même sans le savoir dessiné nos initiales. TCK en lisant de droite à gauche, cela fait Karine Captain Tiof!!!! 





En fin de journée, on aperçoit de très loin le Mont Erciyes qui culmine à 3916 mètres. Cet ancien volcan endormi nous guide comme un phare et le ciel orangé semble se souvenir  de sa dernière éruption en 6880 avant Jésus-Christ. La nuit tombe quand nous arrivons à Göreme. Trois tours de manivelle rituels et nous dressons notre petit-palace-maggiolina  entre les rochers arrondis caractéristiques de la Cappadoce





Au petit matin, c'est le souffle des montgolfières qui nous réveille. Nous sommes pourtant à 7000 kms des fiers mongols d'Oulan-Bator. Le spectacle est un ravissement et nous lui consacrerons une page spéciale dès demain si tout le monde est bien sage comme il se doit...






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