Nous voici aujourd'hui à Kaş.
En Turquie, le "ş" se prononce "ch", donc Kaş se prononce "Kache", et pour ne rien vous cacher, Kaş, ça paye cash côté émotion, couleur, lumière et calme joyeux, tout particulièrement en ce joli mois de Mai. Cette petite station balnéaire est restée en dehors des grands flux touristiques, ce qui n'est pas toujours la règle le long de la riviera turque...
En Turquie, le "ş" se prononce "ch", donc Kaş se prononce "Kache", et pour ne rien vous cacher, Kaş, ça paye cash côté émotion, couleur, lumière et calme joyeux, tout particulièrement en ce joli mois de Mai. Cette petite station balnéaire est restée en dehors des grands flux touristiques, ce qui n'est pas toujours la règle le long de la riviera turque...
Nous sommes arrivés à Kaş par la route avec notre petit convoi Peugeot-Partner-Maggiolina, mais pour les amateurs de marche, il existe un chemin créé par Kate Clow, une anglaise passionnée de randonnée pédestre: cette "Voie Lycienne", balisée depuis 1999, suit la côte montagneuse et rocheuse au plus près de la mer depuis Fethiye jusqu'à Antalya. Il faudra compter un bon mois pour faire in extenso et pedibus les 500 kms de cette belle marche, à condition toutefois de ne pas trop traîner dans les petits coins d'eden qui jalonnent le parcours. On pourra choisir aussi de faire ce parcours en 2 voire 3 mois, ou d'effectuer des marches partielles sous le ciel de ce bien beau chemin. Le départ de la "Voie Lycienne" peut se faire du théâtre antique de Fethiye, on doit frétiller d'impatience quand on s'élance à pieds pour un demi-millier de kms...
Le petit port de Kaş compte autant de jolis yachts que de barques de pêche. Si vous n'avez pas le temps de découvrir la côte à pied via la "Voie Lycienne" de Kate Clow, vous pourrez tout à loisir vous promener en bateau-taxi et longer les tombants de la montagne du Taurus qui plongent vers les abysses en à-pics vertigineux. Au départ de Kaş, il est possible aussi de partir à la découverte de l'île grecque de Kastellorizo toute proche, ou d'aller découvrir l'île de Kekova et ses tombeaux lyciens.
En Mai à Kaş, les jacarandas sont en pleine floraison et les jardiniers municipaux sont des poètes qui balaient nonchalamment des petits fragments de ciel...
Voilà la plus belle récompense, un sourire croisé au hasard du voyage, ici dans un bus au départ de Kaş. On parle souvent de nos jours de "droit à l'image", il s'agit de l'aspect mercantile de notre siècle. Je préfère opposer à ce "droit à l'image" la notion de "devoir d'image", devoir de témoigner et de partager nos émotions et nos découvertes, c'est ce que nous faisons depuis bientôt 10 ans dans nos carnets de voyage "chiloedream", "merjazerga", "la vie est un voyage", et aujourd'hui "captain tiof-journal" sans la moindre arrière-pensée mercantile. Des milliers de photographies que nous avons plaisir parfois à voir partagées par d'autres internautes, le plus souvent après demande, c'est la moindre des politesses. Il y aussi les indélicats ou autres malotrus qui pourraient vendre leur mère quand bien même elle ne leur appartiendrait pas. Mais quand on poste une photo sur internet, il faut s'attendre à ce qu'elle puisse être empruntée et partagée... et en être fier avant toute chose. La photographie est le moyen le plus facile et le plus explicite pour faire passer des émotions. Certains espèrent en faire un métier, mais il est loin le temps des Doisneau, des Capa, des Plisson et des Cartier-Bresson. La photographie est devenue un langage universel libre et gratuit, probablement le plus merveilleux... En trois mots, la photographie est parole, philosophie et plaisir. Demain, nous irons effleurer une nécropole lycienne du côté de Kekova, si tout le monde est bien sage comme Maggy, notre bienveillante mère de bonté d'outre-atlantique...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire