vendredi 28 octobre 2016

La Corniche de Setùbal


La route côtière qui mène de Sesimbra à Setùbal traverse le Parc Naturel de Arràbida avec quelques vues à couper le souffle, ici la jolie plage d'Outao (au milieu de l'image) et sur sa droite la presqu'île de Troia. C'est ici que le fleuve Sado vient se jeter dans un Atlantique aux accents méditerranéens aujourd'hui.  Derrière le cap Outao se niche Setùbal où nous serons tout à l'heure.

En contrebas de la route côtière, avec vue imprenable sur l'océan, le Couvent de Arràbida. On se ferait bien moine pour séjourner ici...

Au-dessus du Couvent d'Arràbida, des édifices religieux suivent la ligne de crête...













On la trouve un peu grande pour nous, mais si vous venez nous voir ici, on pourra peut-être la remplir...

Entre le Couvent d'Arràbida et Setùbal, une batterie d'artillerie lourde montait la garde sur la stratégique embouchure du Sado et l'accès à Setùbal.

Notre fidèle Peugeot, elle est comme nous, elle adore se garer face à la mer, et question belvédère, elle est servie aujourd'hui...



A Sétùbal, nous retrouvons le "CREOULA", ce beau quatre-mâts que nous avons vu passer au lever du soleil avant-hier devant notre camp de base à Sesimbra.



D'autres navires ont hissé le grand pavois à Setùbal à l'occasion de la Semana do Mar d'Octobre 2016.












On respire la douceur d'Octobre dans l'estuaire du Sado face à la presqu'île de Troia.

A Setubal, il ne faut en aucun cas manquer de goûter au choco frito à la setubalense, tous les restaurants en proposent. Point de chocolat dans ce mets de prédilection, mais vous vous régalerez tout simplement d'une friture de seiches fraîchement pêchées aux alentours de l'estuaire du Sado. Au hasard, le grand chef Ratatui nous livre les secrets de son choco frito. Obrigado cozinheiro chefe Ratatui!!!

Un choco frito de Setùbal accompagné d'un petit vinho branco espumante, du bonheur...

Je dois vous raconter l'histoire de cette photo. En quittant notre petit restaurant à Setùbal, nous sommes tombés sur une grande brocante dominicale, bien achalandée, et j'ai avisé un joli lot de cartes postales. Karine m'attendait sur ce banc, mais la transaction cartes-postales a duré plus que prévu : le transistor du vendeur distillait miraculeusement une chanson que je n'avais plus entendue depuis mon enfance au Maroc. Le refrain disait (phonétiquement) "toca chi toca chi tomio" ou "tonio". Mon sympathique vendeur ne connaissait pas le titre et mes premières recherches sur Youtube n'ont pas abouti. Je suis sûr que Maman saura fredonner ce couplet et que quelqu'un pourra m'aider à retrouver la chanson originale des années 50/60.

Nous retrouvons notre camp de base perché au-dessus de Sesimbra et ses odeurs de pinède. Au petit matin, quelques pêcheurs ont investi la plage au pied de la Fortaleza. Ils peuvent voir passer comme nous les grands voiliers qui ont animé la semaine nautique de Setùbal et qui vont remonter pour la plupart sur Lisbonne.













L'un d'eux fait escale à Sesimbra, son capitaine est probablement un descendant de Vasco de Gama...

C'est souvent sur les quais que les retrouvailles sont les plus chaleureuses...

Derrière les grilles de l'école communale de Sesimbra, un petit chat par l'odeur des sardines alléché.



Dans les ruelles de Sesimbra, quand on fait cuire son bacalhau au barbecue, le danger ne vient pas des voitures. Ce sont les chats et les goélands, rapides quand il s'agit de friture, qu'il faut surveiller...

A Sesimbra en cette fin Octobre, les arbres accordent leur feuillages aux couleurs des maisons, et nous, on s'accorde à dire que c'est bien joli...

Les hibiscus étaient parfois en fleur en Février dernier, mais là, c'est la pleine floraison, celui-là dresse sa beauté vers les cieux de Sesimbra et de Setùbal, deux bien jolies villes voisines qui méritent un large détour à une demie-heure au sud de Lisbonne. 

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