mercredi 6 décembre 2017

De MESSINE à CROTONE



































































































































































Le ciel est gris quand nous quittons la Sicile. Messine est triste de nous laisser partir mais nous reviendrons. La grisaille nous suit jusqu'à Catanzaro ce qui n'empêche pas la Calabre de nous offrir de beaux rivages. Après la lave noire de Catane, nous retrouvons le sable sur de longues plages pour nous tous seuls. On ramasse quelques galets et on photographie ceux qu'on laisse à la plage... Un adorable chiot s'accroche à nos basques. Il a 7 frères et soeurs et nous ne sommes pas loin de l'emmener avec nous. Sa mère ne manifeste aucune crainte à ce que nous puissions le lui ravir. On lui aurait envoyé des cartes postales... À Siderno, les tempêtes des derniers hivers ont rongé le Lungomare. Bientôt viendra le tour des maisons bâties trop près de l'eau. Nous retrouvons le soleil à Crotone, la lumière et des sourires tout aussi généreux qu'en Sicile. Au fond du port de Crotone, un cimetière à bateaux: certains ont servi à amener les migrants jusqu'ici. Une autre migration, saisonnière, celle des grues qui nous survolent, cap au sud vers l'Afrique. Nous savourons notre chance d'être ici, voyageurs libres et sans contrainte. Nous ne nous sommes pas encore baignés en Décembre, il fait plus frais qu'en Sicile mais les Pouilles nous offriront peut-être bientôt ce plaisir. Si vous allez à Crotone, n'hésitez pas à choisir le même Q-G que nous, ambiance conviviale, service 5 étoiles, vue sur la mer et le Lungomare: Caffe FLORIDA, Piazza Gramsci. Demain, nous serons à Tarento, porte des Pouilles,  avec tous ceux qui sont restés bien sages comme nos images. Bisous les Zamimis.


2 commentaires:

Fabrice Brunet a dit…

Eh bien, quelles couleurs ! çam botte toujours autant tout ça, belles photos Captain !

thierry.tiof a dit…

Belle Italie, elle nous botte aussi de la semelle calabraise aujourd'hui au talon des Pouilles demain. Merci ami Fabrice, à bientôt.