jeudi 14 décembre 2017

GALLIPOLI






























































































































































































Comme à Syracuse, la vieille ville de GALLIPOLI est bâtie sur une île. On en fait le tour à pied en moins d'une heure, mais rien ne presse, on refait un tour et on se perd plus longtemps dans les charmantes ruelles qui traversent le coeur de l'île. La ville nouvelle, "le Borgo", a du charme elle aussi. En Décembre, le Corso Roma a des airs de Champs Elysées, Noël oblige. Il compte même un gratte-ciel de verre, le palazzio di vetro. L'animation est agréable sans être fébrile et on savoure cette ambiance d'avant-fête. On se gare partout facilement. Grâce à son port bâti au XVIIIe siècle, GALLIPOLI devint le premier centre exportateur d'huile d'olive de toute la Méditerranée, un produit précieux qui permettait d'alimenter les lampes à huile dans toute l'Europe. Aujourd'hui la pêche est l'activité principale. L'effort de pêche reste élevé pour une ressource devenue rare, et c'est parfois désolant de voir la taille des poissons proposés sur les étals.  Sur le Corso Roma, deux petites voitures nous font de l'oeil, une Autobianchi rouge, qui est à vendre, mais si j'arrive à rentrer dedans, pas sûr qu'il reste de la place pour ma brosse à dents (et Ève) sans parler de la beauty-case de Karine. Une Cinquecento break bleue pourrait solutionner ce problème de place avec sa galerie, mais elle n'est pas à vendre... Louise et Diego, nos amis spécialistes avertis de voitures anciennes, sauront probablement identifier ces deux modèles, merci d'avance à vous deux. Au salon de coiffure, l'ambiance est joviale et la coupe est à 10 euros. Nous avons deux Q-G à GALLIPOLI, le "Caffé Duomo" 72 via Pace, au coeur du "centro storico", tout petit et douillet avec seulement 3 tables inside, les 3 autres sur la Piazza Duomo, et le grand café-restaurant "élyséen" Facula, Corso Roma, n°50, beaucoup plus animé dans la ville nouvelle. Nous savourons notre plaisir d'être ici sur les rivages de la Mer Ionienne, loin de l'agitation estivale, même si nous ne nous baignons plus depuis 3 semaines et même si le bonnet est bienvenu le soir quand souffle la brise du nord. Tentant et même "tentissimant" de passer Noël ici. Promis, on vous enverra des images "okazou" et au cas où, bande de veinards. Bisous les zamimis.


4 commentaires:

Fabrice Brunet a dit…

Attention...l'abus de goéland est d'ange heureux ! (clin d’œil) Assez fabuleux ces lieux chargés d'histoire, on a la fausse impression même que l'on pourrait y vivre !
Amitiés, Fabrice.

thierry.tiof a dit…

Ah ah, les goélands se laissent approcher à Gallipoli, si je reste là quelques jours, je pense qu'ils viendront piquer le pain entre mes doigts. Et là oui, le jeu est peut-être d'ange heureux quand on voit la taille du bec et l'appétit de ces piafs. La faim fait du goéland un goérapide hé hé. Vivre à Gallipoli à cette saison, je signe. Après, il faut voir à quoi ressemble l'été ici. Merci Fabrice, amitiés.

Louise a dit…

Et oui Thierry, Diego a immédiatement dit que la petite rouge est une Autobianchi et avec l'aide de l'Internet, j'ai trouvé ceci:
Autobianchi Bianchina.
C'est le 16 septembre 1957, au Musée des Sciences et des Techniques de Milan, que vit le jour le premier modèle de la marque Autobianchi : la Bianchina. Directement dérivée de la Fiat 500, elle permit à Fiat de satisfaire à la demande de sa clientèle d'une voiture plus luxueuse de la Fiat 500 de base, que Fiat n'arrivait pas à fabriquer en quantité suffisante en raison des commandes très supérieures aux capacités de production. Environ 320 000 exemplaires ont été fabriqués entre 1957 et 1969, date d'arrêt de la fabrication.
Et la 500 est une Fiat 500 Giardiniera, ici toute l'histoire:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fiat_500_Giardiniera
Merci cher Thierry pour cette belles images!! Bisous.

thierry.tiof a dit…

Bravo à vous deux et merci chère Louise. Des gros bisous à vous trois et à bientôt