samedi 18 mai 2013

~~ FETHIYE ~~



Fethiye est construite sur le site antique de Telmessos. Après le traité de Lausanne de 1923 sur l'échange de populations, ses habitants, d'origine grecque, furent déplacés dans la région d'Athènes. C'est un peu plus tard que l'ancienne Telmessos fut baptisée Fethiye en souvenir du capitaine Fethi Bey, héros de l'aviation turque pendant la première guerre mondiale.






Creusés dans les parois de la montagne, une vingtaine de tombeaux se dressent au-dessus de la ville. Le plus connu est celui d'Amyntas, lieutenant d'Alexandre. Il date du IVème siècle avant Jésus-Christ.










En longeant le boulevard du front de mer vers le sud, après avoir dépassé la Marina de Fethiye, on arrive dans un chantier naval au fond de la baie de Karagözler. Ici la tradition du bois est bien ancrée. Les lignes des navires sont d'une élégance rare.





Tout alentour de Fethiye, la côte rocheuse est magnifique. Les échancrures sont nombreuses, elles offrent des abris et des mouillages couleur d'éden dans la quiétude de ce beau mois de mai.





A taille égale, un bateau à Fethiye coûte 5 fois moins cher que les unités produites dans nos chantiers hexagonaux. On a envie de casser sa tirelire et de partir vagabonder le long des beaux rivages de la Mer Egée.




























Ici on réalise une membrure maîtresse en bois collé.


































Devant la Marina de Fethiye, la vedette à 4 roues du jour, c'est elle, une cellule aménagée sur un porteur FARGO qui a presque l'âge du captain...























Hello Kitty...











Mustafa Kemal, né en 1881 à Salonique, mort à Istanbul le 10 Novembre 1938, est le fondateur et le premier président de la République de Turquie :
""Après la Première Guerre mondiale et l'occupation alliée de l'Empire ottoman, ce militaire de carrière refuse de voir l'Empire ottoman être démembré par le traité de Sèvres. Accompagné de partisans, il se révolte contre le gouvernement impérial et crée un deuxième pouvoir politique à Ankara. C’est de cette ville qu’il mène à la tête de la résistance turque la guerre contre les occupants. Sous son commandement, les forces turques vainquirent les armées arméniennes, françaises et italiennes. Puis il défait les armées grecques qui occupent la ville et la région d’Izmir, la Thrace orientale et des îles de la mer Égée (Imbros, aujourd'hui Gökçeada, Ténédos, aujourd'hui Bozcaada, et Moschonisi, aujourd'hui Alibey). Après la bataille du Sangarios (aujourd'hui Sakarya), la Grande assemblée nationale de Turquie lui donne le titre de Gazi (le victorieux) ; il parvient à repousser définitivement les armées grecques hors de Turquie. À la suite de ces victoires, les forces britanniques choisissent de signer un premier armistice avec lui et s’engagent aussi à quitter le pays. Mustafa Kemal affirme également une volonté farouche de rupture avec le passé impérial ottoman et de réformes radicales pour son pays. Inspiré par la Révolution française, il profite de ce qu'il considère comme une trahison du sultan lors de l’armistice de Moudros, pour mettre un terme au règne du sultan le 1er novembre 1922. Il instaure ainsi la laïcité : séparation entre le pouvoir politique (sultanat) et spirituel (califat). Après la proclamation de la République, il déplace la capitale d’Istanbul à Ankara et occidentalise le pays à travers plusieurs réformes. Notamment, il inscrit la laïcité dans la Constitution turque, donne le droit de vote aux femmes et remplace l’alphabet arabe par l’alphabet latin. Sous sa présidence autoritaire dotée d'un parti unique, la Turquie a mené une révolution sociale sans précédent, qu’on appelle généralement « révolution kémaliste ». Le 24 novembre 1934, l’Assemblée lui donne le nom d’Atatürk, ce qui ne veut pas dire « père des Turcs », mais le « Turc-Père », au sens de « turc comme l'étaient les anciens », le mot Ata voulant dire ancêtre. Il meurt d’une cirrhose du foie le 10 novembre 1938. Au cours des funérailles nationales, il est enterré au musée ethnographique d’Ankara. Sa dépouille repose aujourd’hui dans le mausolée dit de l’Anıtkabir"" (source Wikipedia).





Il fait bon prendre la pose dans les jardins publics de Fethiye...





PAIX se dit BARIŞ en turc...





La vedette à 2 roues du jour, c'est elle...





Les rues commerçantes de Fethiye sont animées, les devantures chatoyantes...





Ici nous avons savouré un délicieux börek au fromage. Les böreks font partie intégrante de la gastronomie turque. Ils s'apparentent à nos friands. Après cette entrée salée, nous avons dégusté une pâtisserie sucrée très répandue aussi en Turquie, lbaklava constitué d'une pâte feuilletée enrobant des noix écrasées et du miel. Ce délice peut parfois être agrémenté de pistaches et de noisettes. Rappelons que la Turquie est le premier producteur mondial de noisettes... et de baklava. En deux mots, le baklava est irrésistible et abondant, et abondance de bien ne nuit pas, parole de captain!!!

























Le thé est une institution en Turquie. Le pays produit 6% de la production mondiale de thé noir, soit environ 200.000 tonnes par an, principalement dans la région de Rize le long de la Mer Noire où notre voyage nous conduira bientôt. Dans un petit bar familial sur les hauteurs de  Fethiye, cette petite fille se fait plaisir en nous portant fièrement ce thé fait par sa mère. Thé offert comme bien souvent en Turquie. Demain, bien loin de l'agitation touristique d'Ephèse, nous visiterons les ruines de Kadyanda la sereine, perdue dans un sous-bois de pins au-dessus de Fethiye...



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